Face à un animal sauvage en détresse, la première chose à faire est d’appeler un centre de sauvegarde de la faune sauvage. Cela permet d’obtenir les consignes à appliquer en fonction de la situation. Si besoin, il est demandé d’apporter l’animal après l’avoir mis en contention.
L’équipe de soigneurs vous explique le parcours d’un l’animal confié à Volée de Piafs.
1 - L'admission de l'animal en détresse
A son arrivée, le découvreur (personnes ayant trouvé l’animal dans la nature) est accueilli par un membre de l’équipe.
A son arrivée, le découvreur (personne ayant trouvé l’animal dans la nature) est accueilli par un membre de l’équipe. Ainsi commence le parcours du pensionnaire au centre de soins.
Dans un premier temps, le soigneur dépose l'animal au calme et au chaud à l’infirmerie. Puis, il rempli la fiche d’admission de l’animal. Un numéro d'identification lui est attribué. Le découvreur renseigne quelques informations : la date et la commune de découverte, ses coordonnées et surtout la cause d’arrivée de l’animal (Collision avec une voiture ? Maladie ? Choc avec une vitre ? etc…).
L’étape suivante permet de renseigner les dernières informations nécessaires : l’espèce exacte à laquelle appartient l’animal, son âge et son sexe, lorsque c’est possible.
2 - Le diagnostic en infirmerie
Une étape cruciale : l’examen de l’animal. Il est effectué dans le plus grand respect, afin de diagnostiquer l’état de santé de l’animal.
L’animal est manipulé de sorte à visualiser ses éventuelles blessures externes, entre autres. Il est palpé pour constater les possibles dégâts internes.
L'examen permet de définir les soins à lui donner et de savoir où l’animal sera placé. En cage de contention pour des soins intensifs ? Dans un box pour une remise en forme ? En volière pour la réhabilitation ? Mais cela peut aussi mener à une visite chez le vétérinaire pour être opéré ou bien euthanasié sur décision vétérinaire. Cela arrive quand la blessure est trop grave (ancienne, mal placée...) pour être soignée.
Les soins sont multiples : médicamenteux, chirurgicaux, ou bien il s’agit de consolidation par bandage. Le nourrissage fait aussi parti des soins lorsque l’animal est seulement affaibli. N’oublions pas les juvéniles qui ont besoin d’être nourris/gavés et élevés, voire biberonnés à intervalles de temps réguliers, de jour comme de nuit.
3 - La réhabilitation de l'animal
Cette étape consiste à placer l’animal en volière (si c’est un oiseau), ou en enclos (si c’est un mammifère), afin qu’il se remuscle, qu'il réapprenne à voler, qu'il se lave. Par la même occasion, cette étape permet à l'animal d'oublier la présence de l’homme. Dix à quinze jours minimums sont requis pour une réhabilitation réussie. Parfois, elle dure plusieurs mois.
4 - La remise en liberté de l'animal
Lorsque son vol est parfait, que son plumage est propre, que ses poils sont beaux, ou tout autre critères de perfection suivant l’espèce, le parcours du pensionnaire prend fin. Chaque espèce appartient à un milieu naturel précis, nous respectons cette nécessité écologique au moment du relâché.
Ainsi, nous relâchons les oiseaux marins en bord de mer et les oiseaux d'eau, près d'un point d'eau.
Quant aux rapaces, nous les relâchons depuis le centre ou sur le lieu de découverte quand c'est possible. Concernant les mammifères, le plus fréquemment, nous ouvrons leurs enclos afin qu’ils partent lorsqu’ils se sentiront prêts.
Le relâcher des animaux est toujours un moment très apprécié de l’équipe soignante et des bénévoles, c’est la résultante directe des efforts fournis pendant des jours, des semaines, voire des mois !
Nous invitons ponctuellement le public à y participer lors de relâchés de masse. Tenez-vous au courant de ces rendez-vous émouvants sur nos réseaux sociaux.