Le printemps est là et, avec lui, les juvéniles ont pointé le bout de leur museau, de leur bec ou de leur truffe. Découvrez nos pensionnaires et quelques conseils lorsque vous les croisez dans leur milieu naturel.

 

Nos premiers pensionnaires

Les bébés écureuils

« Un biberon, toutes les trois heures jusqu’à l’âge de 20 jours, puis une tétée, toutes les six heures jusqu’à un mois. Un bébé écureuil orphelin, c’est pas de la bricole !« . Thierry creux, journaliste à Ouest France s’étonne de la voracité de nos nouveaux pensionnaires. Mais cela ne l’a pas empêché de réaliser un reportage très sympa. Merci à lui pour ces belles images et vidéos ! Voici à quoi ressemble les quatre juvéniles recueillis courant mars. Ils ont tous été découverts dans des arbres qui venaient d’être abattus. 

 

Le bébé canard

Arrivé sur le centre le 30 mars, ce bébé canard de 38 g, qui raffole des vers de farine, a découvert son nouvel espace de vie. Les canards sont nidifuges. En effet, dès qu’ils sortent de l’œuf, ils quittent le nid, suivent leurs parents et savent déjà manger tous seuls. Deux miroirs et une peluche ont été placés, par les soigneuses, dans l’espace de vie de notre caneton. Ceci pour le rassurer et compenser l’absence de sa fratrie, même si, bien-sûr, rien ne saura remplacer ses congénères.

 

Les bébés chouettes hulottes

Dénichées par accident et isolées de leurs parents, c’est à Volée de piafs que ces chouettes grandiront. Une fois adulte, elles seront relâchées dans la nature. Voici quelques secondes du nourrissage de ces bébés chouettes hulottes.

 

Petit rappel : Laissez Bambi à sa maman. Il est normal de trouver un faon (ou un lapereau) seul au sol.  Il attend simplement que sa mère revienne l’allaiter, après être allé chercher de la nourriture. Les mammifères ont un odorat très développé. Si vous touchez le juvénile, les parents l’abandonneront.

Idem chez nos amis à plumes: un oisillon au sol n’est pas nécessairement abandonné. S’il est plumé, il n’est pas en danger, ses parents vont lui apporter à manger. Néanmoins, un oisillon très jeune (yeux clos, sans plumes), tombé du nid, a de faibles chances de survie. La meilleure chose à faire est de le replacer dans son nid.

En cas de doute et pour toutes questions: contactez-nous 06 08 98 42 36

Vous aussi, participez à cette saison

La saison des juvéniles est donc lancée. Sur le centre de soins, c’est toute une logistique et de nouveaux rythmes qui se mettent en route pour s’adapter à ces pensionnaires fragiles:

  • biberon toutes les trois heures pour les mammifères,
  • gavage deux à trois fois par jour pour les oiseaux,
  • pour certains petits passereaux, c’est même tous les quarts-d’heure qu’il faut les nourrir.

Le calme, le sang-froid, la sérénité et l’empathie sont des incontournables dont doivent faire preuve les soigneuses tant les juvéniles sont de véritables « buvards émotionnels ». Pouvoir travailler dans les meilleures conditions possible n’est donc pas un luxe, c’est une nécessité.

 

Vous aussi, vous pouvez venir en aide à un maximum d’entre-eux. Deux solutions s’offrent à vous : devenir bénévole ou adhérant / donateur 

 D’avance un grand merci pour eux !

 

La saison des amours et de l’accueil des juvéniles
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