Pour me protéger des prédateurs, je me mets en boule. Plus précisément, quand je sens un danger, je m’enroule partiellement dans un premier temps afin de surveiller ce qui se passe autour de moi. Dans cette position, que je peux tenir pendant des heures sans me fatiguer, j’embrasse le sol.
Si on essaye de me retourner, je me mets totalement en boule. C’est généralement pendant ce court laps de temps que les renards et d’autres petits carnivores essayent de me tuer. Souvent, ils n’y arrivent pas et leur tête se retrouve constellée de piquants.
Les juvéniles, en revanche, sont bien plus vulnérables. Entre autres, j’ai déjà perdu des hérissonneaux suite à des attaques de sanglier, de fouines ou de chats.
En fait, une fois adulte, il n’y a que deux prédateurs contre lesquels je suis réellement vulnérable : le hibou grand-duc et le blaireau. Le premier réussit son coup en me surprenant (technique de chasse à l’affût) vu qu’il est incapable de m’attaquer une fois que je suis en boule. En revanche, mes épines n’arrêtent pas les blaireaux qui réussissent à m’ouvrir même une fois que je suis totalement en boule.