Malgré l’arrêt des accueils pendant un mois et demi, et la non reconduction de la campagne Gwelan Rescue, le nombre d’animaux accueillis au 30 juin est presque identique à celui de 2016, soit 1 288 animaux.
Nous avons actuellement plus de 500 animaux de toutes espèces en soins sur le centre ! Cela représente une lourde charge de travail pour toute l’équipe et cela coûte de l’argent. C’est pourquoi nous essayons de diversifier nos sources de financements.
Les financements futurs : une grande interrogation
Suite à la mobilisation de nos sympathisants, nous avons obtenus des financements qui nous donnent l’assurance de pouvoir fonctionner cette année.
Vous êtes actuellement plus de 850 adhérents et donateurs. Grâce à votre soutien et les courriers envoyés aux collectivités, nous avons obtenus des aides d’urgence. Un grand merci à vous.
De plus en plus de communes nous apportent également leur soutien : Languidic, Etel, Plouharnel, Carnac, Riantec, Plouhinec, Quéven, Erdeven et Quistinic. Certaines d’entre elles depuis plusieurs années et d’autres depuis 2017. De plus, pour la première fois depuis que le centre de soins existe, une communauté d’agglomération nous a accordé une subvention, il s’agit de Auray-Quiberon Terre Atlantique.
Cependant, les aides accordées cette année ne le sont que de manière exceptionnelle afin de sauver le centre de soins. Il semble que le financement des centres soit du ressort de l’Etat, sauf que ce dernier s’y refuse depuis toujours. Nous ne savons donc pas si Volée de piafs aura suffisamment de ressources financières en 2018 et les années suivantes.
Mais ces ressources nous les recherchons dès à présent, en particulier en développant la recherche de mécénat.
Notre nouveau mécène dans le vent !
Et justement, à ce sujet, nous avons le plaisir de vous présenter un tout nouveau partenaire : la Société ENERTRAG FRANCE, filiale française d’un groupe Allemand spécialisé dans l’énergie éolienne.
Ce partenariat est prévu pour se développer dans les années à venir.
Les éoliennes beaucoup moins meurtrières que les chasseurs ou les chats
Certains d’entre vous s’interrogent sans doute : en effet, depuis de nombreuses années l’impact éventuel des éoliennes sur la faune sauvage et plus particulièrement sur les oiseaux préoccupent les associations de défense de l’avifaune et de nombreuses études ont été consacrées à cette question.
Voici ce que conclut celle effectuée par la LPO et publiée le 20 juin dernier : en une année, sur le territoire français, les éoliennes ont tué 1102 oiseaux.
Comparons, juste avec ces deux chiffres : 1,5 million de bécasses tuées à la chasse et 349 millions d’animaux sauvages tués par les chats, en France chaque année. Enfin, combien de millions d’oiseaux morts d’une collision contre une vitre ? Combien d’animaux disparaissent chaque année à cause du réchauffement climatique, des pollutions, de la route… ?