Suite à l’article publié dans le journal Ouest-France ce samedi 3 avril, l’association Volée de Piafs souhaite corriger certaines affirmations erronées du journaliste.
« il [le centre de soins] a accueilli, en quatorze ans d’existence, plus de 30 000 animaux. »
Réponse de Volée de Piafs : Comme dans un précédent article du même journal, le nombre rapporté ici est faux. Le centre de soins a accueilli moins de 30 000 animaux en quatorze ans, il en a accueilli 26 721 au 24 mars 2021.
« Des investissements de mise aux normes des locaux seraient à l’origine d’une profonde mésentente. »
Réponse de Volée de Piafs : Nous avons déjà maintes fois communiqué, notamment dans la presse, concernant la vétusté des locaux du site de Saint-Léon abritant le centre de soins, mais aussi concernant sa dangerosité et son manque de place. Il nécessite effectivement une rénovation conséquente et un agrandissement important pour accueillir décemment à la fois les animaux et les nombreux humains qui y donnent de leur temps. Malheureusement, ce centre de soins est situé sur un lieu privé – qui plus est un terrain agricole non-constructible – ce qui interdit tout investissement de fonds publics pour des raisons législatives et éthiques. Notre proposition de racheter ce terrain s’est heurtée à une fin de non-recevoir . C’est cet ensemble de faits qui a créé un désaccord entre l’association Volée de Piafs et les propriétaires du terrain privé situé à Saint-Léon.
« Où il [Didier Masci] userait de son carnet d’adresses « de mécénat et des partenariats locaux construits au fil des années »»
Réponse de Volée de Piafs : Le carnet d’adresses auquel il est fait référence ici est celui de l’association Volée de Piafs. En tant qu’association, ce carnet d’adresses est le fait d’un concentré de bonnes volontés et de travail sur le long terme d’un groupe de personnes toujours plus nombreuses, et non celui d’un seul homme. Ce carnet d’adresses appartient à l’association, et nous comptons bien le mobiliser pour projeter l’association vers un avenir pérenne.
« Le conseil d’administration de Volée de Piafs a annoncé le souhait de « déménager » le centre de soins. »
Réponse de Volée de Piafs : Plus véritablement, nous avons annoncé le souhait de déménager l’association et tous ses biens matériels et mobiles (volières, cabanons, matériel de soins, électroménager, bureaux, etc) dont le siège est aujourd’hui encore situé à Saint-Léon. L’objectif n’est pas de déménager un centre de soins, mais bien d’en créer un tout nouveau et d’y implanter le matériel et les structures appartenant à l’association.
« Cela induit un budget « prévisionnel » de 500 000 €. Cela supposerait aussi une participation accrue de la part des collectivités et des donateurs… »
Réponse de Volée de Piafs : Pour que les choses soient claires, sachez que le budget prévisionnel de 500 000 € correspond à la réalisation de l’entièreté du projet (du déménagement à l’activité « normale » du centre de soins), dans le cas notamment où il faudrait acquérir un terrain. Une part non-négligeable sera à déduire de ce budget si l’installation du nouveau centre s’effectue dans le cadre d’un bail emphytéotique avec une collectivité, comme nous avons de bonnes raisons d’y croire, aux vues des retours que nous avons déjà pu avoir. De plus, les sommes devant être investies sur ce projet ne seront pas investies sur la seule année 2021, mais bien sur les 4 premières années du projet suivant un calendrier évolutif prévoyant l’ouverture du centre de soins le plus tôt possible. De plus, le journaliste fait bien de mentionner que le public et les instances publiques vont être sollicitées pour cela. En effet, la faune sauvage est res nullius dans le droit français, ce qui signifie qu’elle n’appartient à personne, mais qu’elle est un bien commun à la communauté. Il est donc du devoir de tout un chacun d’en prendre soin, de la préserver et de la sauver quand elle est en danger. Sans compter que la demande citoyenne quant à la prise en charge d’animaux sauvages en détresse est, chaque année, plus forte, quand bien même la détresse de cette faune sauvage résulte dans 90 % des cas de l’activité humaine. Nous comptons également solliciter des mécènes privés, qu’il s’agisse de fondations ou d’entreprises. Enfin, un centre de soins de toutes espèces faune sauvage en Bretagne est nécessaire.
« Indéniablement, cela prendra du temps avant que l’un des projets se dessine concrètement. »
Réponse de Volée de Piafs : Le journaliste émet ici un jugement subjectif. Ce qu’il faut retenir, c’est que le projet porté par l’association Volée de Piafs est officiel et repose sur la volonté du Conseil d’administration, des salariés, des bénévoles ainsi que les adhérents de l’association qui l’ont approuvé massivement (119 pour, 26 contre et 3 abstentions) par leur vote en Assemblée Générale Extraordinaire. Il est donc plus que concret.
« Au centre, il reste les animaux et les quatre salariés à l’avenir lui aussi en pointillé. »
Réponse de Volée de Piafs : Il s’agit d’une fausse information puisque les quatre salariés ont tout bonnement été bannis du centre de soins, au même titre que l’association et les membres du Conseil d’Administration, le 28 mars au soir par le responsable capacitaire et propriétaire du site de Saint-Léon. Les animaux sont donc sous sa seule responsabilité depuis cette date. Néanmoins, l’association est, elle, bien vivante. Depuis l’approbation du projet d’avenir par les adhérents, le Conseil d’Administration, les salariés et des bénévoles travaillent d’arrache-pied à la recherche du terrain et à l’organisation du déménagement des matériels et structures, tout en tenant compte du calendrier de relâcher des animaux encore présents au centre de soins. Par ailleurs, la médiation téléphonique est toujours effectuée par l’association. Nous avons confié momentanément cette tâche à la soigneuse capacitaire, du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h00 à 16h30, et les samedis et dimanches de 10h00 à 12h00. Cette médiation permet de conseiller au mieux les découvreurs sur ce qu’ils doivent faire face à la découverte d’un animal sauvage (remises au nid, nourrissage, non-intervention, autres contacts, etc..).
« Céline Vacher, présidente du conseil d’administration de Volée de Piafs »
Réponse de Volée de Piafs : Nous corrigeons cette information erronée. Céline Vacher n’est pas présidente du Conseil d’Administration, elle est la présidente de l’association Volée de Piafs depuis le 6 septembre 2020.
Résultats de l'AGE
Les résultats des votes à l’Assemblée Générale Extraordinaire ont été dévoilés le 1er avril après validation d’un huissier de justice. Pour plus de détails, nous vous invitons à lire l’article dédié ici.
Oh làlà c’est grave de faire de l’information ! Qui n’est pas juste !…
On vérifie avant de publier ! Car cela peux porter préjudice à l’association, qui a déjà bien assez de problèmes, par ailleurs…
Bon courage à tous et Bravo à Volée de piafs pour toutes les vies sauvées de notre faune, qui en a tant besoin
BRAVO BRAVO
Votre centre de sauvegarde de faune sauvage a démontré toute son utilité et je suis de tout coeur avec vous pour trouver un nouveau site et participerai volontiers à recréer un nouveau centre. Toute cette faune sauvage qui subit les activités humaines à besoin de gens comme vous. Bravo à vous et à bientôt j’espère