Voici le Compte-rendu de l’assemblée générale du 11 février 2017:
Compte-rendu-Assemble-Generale-2017
Lors de cette journée, nous avions annoncé l’arrêt des accueils et les difficultés, principalement financières, auxquelles nous étions confrontées. Depuis, les pouvoirs publics nous ont reçus.
Le mercredi 15 mars dernier, une table ronde était organisée à la Sous-préfecture de Lorient avec les représentants des diverses collectivités territoriales et des représentants de nos administrations de tutelle.
Autour de la table présidée par M P-E Portheret, secrétaire général de la préfecture, étaient présents deux représentants de la Région, une représentante du Conseil Départemental, un représentant de Lorient Agglo, notre interlocuteur principal auprès de la DREAL de Bretagne, deux représentants de la DDPP, notre administration de tutelle et Madame Patricia Kerjouan, Maire de notre commune.
Concernant le soutien de ces collectivités en 2017, le département du Morbihan a voté pour l’association une aide d’urgence de 12000 €, La direction régional de l’environnement (DREAL) nous soutient à la même hauteur (c’était déjà le cas en 2016) et le Conseil Régional Bretagne doit faire voter lundi 21 mars une subvention de 15000 €. Par ailleurs, ce dernier nous accorde son aide pour la création d’un emploi associatif (soutien financier réparti sur 3 ans pour la création d’un CDI).
Nous les remercions très sincèrement pour cet effort.
Notre communauté d’agglo affirme avoir voté un accord de principe pour nous soutenir …
Quant à notre commune, Languidic, nous savons qu’elle nous aide déjà dans la mesure de ses possibilités et en particulier en nous mettant à disposition depuis deux ans un grand emplacement au camping municipal durant les mois d’été, ce qui nous permet d’accueillir de très nombreux bénévoles et stagiaires.
Conclusion pour 2017 : grâce à vos dons, vos adhésions, grâce à votre générosité sur Leetchi et les aides qui viennent de nous être accordées par ces collectivités, l’année en cours est sauvée.
Malheureusement, pour les années suivantes, les choses se gâtent.
Comme nous l’avons dit et maintes fois écrit, notre principal souci est la pérennité du centre et en particulier celle des postes salariés que nous avons à présent les moyens de créer et sans lesquels nous ne pouvons poursuivre notre mission.
Lors de la réunion du 15 mars, les personnes présentes nous ont réaffirmé que le financement des centres de soins n’est pas de la compétence de la Région, ni du département et qu’il n’existe aucune ligne budgétaire à ce titre. Les aides accordées cette année ne le sont que de manière exceptionnelle afin de sauver le centre de soins. Il semble que le financement des centres soit du ressort de l’Etat, sauf que ce dernier s’y refuse depuis toujours.
Notre contrôleuse de la Direction départementale de la protection des population (DDPP), qui nous suit depuis 10 ans, a fait remarquer à l’assistance, texte de loi à l’appui, qu’il est strictement interdit à tout particulier de détenir un animal sauvage fût-il blessé ou en détresse et qu’il doit obligatoirement l’acheminer vers un centre de soins agréé. Encore faut-il qu’un tel centre existe et comment fait-il s’il n’est du ressort de personne de le financer ? Les centres de soins sont reconnus par l’Etat, leur réglementation est très stricte, ils sont contrôlés par des organismes d’Etat (DDPP et ONCFS) mais il n’existe aucune ligne budgétaire nulle part pour eux. Ils ne doivent donc compter que sur vous, le public, sur les Fondations et le mécénat d’entreprise quand il y en a. Les représentants présents du Département et de la Région se sont engagés à interpeller eux-mêmes Ségolène Royal à ce sujet.
Nous avons donc peu de choses auxquelles nous raccrocher pour 2018 et les années suivantes.Devons-nous embaucher le personnel envisagé au risque de devoir licencier tout le monde dans un an ? Devons-nous reprendre notre activité et nous retrouver dans la même situation l’année prochaine ?
Avouons que nous sommes ressortis de cette réunion le moral en berne.
Notre CA va se réunir très prochainement afin de faire le point et de décider ce qu’il convient de faire à présent.
Dans quelques jours nous vous communiquerons le bilan de ces 45 jours de solidarité et de générosité dons vous avez fait preuve.
En attendant ce sont les animaux qui trinquent, qui restent sur le bord de la route ou sont euthanasiés par les vétérinaires. Que faire, que dire, si ce n’est notre désarroi.